Même s’il est toujours présent, le châtiment corporel des enfants est en forte baisse.
Si certains parents, dont les comportements inadéquats vis-à-vis leurs enfants, continuent de faire manchette, la bonne nouvelle en matière de violence infantile est que les châtiments corporels sont en baisse. C’est ce qu’indiquent des statistiques dévoilées par l’Institut de la statistique du Québec.
«Il y a une diminution significative des attitudes par rapport aux châtiments corporels. Les parents sont de moins en moins d’avis que c’est une bonne façon d’éduquer un enfant ou que certains enfants auraient besoin d’une bonne tape. Et ce changement se voit autant chez les mères et les pères. Les mœurs sont en train de changer par rapport à la punition corporelle. C’est une bonne nouvelle»
Mais la moins bonne nouvelle, c’est que la violence verbale demeure une mesure disciplinaire assez fréquente.
«Il y a une légère diminution, mais ça reste prévalent. C’est environ la moitié des enfants au Québec après qui on crie, on sacre de manière répétée au cours d’une année. Il reste du travail à faire à ce niveau»
«C’est plus grave qu’une punition corporelle. Les parents sont un peu démunis face aux moyens éducatifs qu’ils ont surtout quand l’enfant est perçu difficile. On continue de crier parce qu’on est démuni. Il faut éduquer les parents sur d’autres méthodes disciplinaires»