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Possible grève chez Uber: Rafik Hanna, porte-parole et président de l'Association professionnelle des chauffeurs Uber à Montréal.
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Alors qu’Uber sera introduite en bourse jeudi, ses conducteurs à travers le monde veulent déclencher une grève de 24 heures mercredi.
Cette manifestation mondiale a pour but de protester contre la détérioration des conditions de travail, notamment, la diminution de salaire des chauffeurs d’Uber.
La plupart des conducteurs d'Uber se déconnecteront de leurs applications mercredi, à partir de minuit.
«Depuis deux ans, nous avons eu plusieurs baisses de salaire. À la veille de l’introduction de la société en bourse, nos membres vont fermer la plateforme pour nous unir avec nos confrères à travers le monde, pendant 24 heures, le mercredi 8 mai»
«On exige qu’Uber annule immédiatement la coupe de salaire prévue et qu’elle garantisse aux conducteurs un taux horaire minimum»
À Montréal, M. Hanna estime qu'il y a environ 22 000 à 25 000 conducteurs Uber.
Aucune perturbation, affirme Uber
Dans une déclaration écrite qu'elle a fait parvenir à Cogeco Média, la société Uber a tenu à rassurer sa clientèle en affirmant que les interruptions de service seront minimes durant ce 24 heures de grève compte tenu du «groupe restreint de partenaires-chauffeurs participant à cette initiative».
De plus, Uber indique qu'il n'y a eu «aucune modification tarifaire depuis l’entrée en vigueur du projet pilote au Québec en 2016».
«Les partenaires-chauffeurs sont au coeur de notre service et nous ne pourrions avoir du succès sans eux. Chaque jour, des milliers d’employés d’Uber travaillent à améliorer l’expérience des partenaires-chauffeurs. Que ce soit en travaillant à une meilleure stabilité de leurs revenus ou en améliorant constamment notre technologie, nous nous efforcerons toujours d’améliorer leur expérience sur la route»