Éric Morin propose son deuxième long métrage Nous sommes Gold. Entrevue avec le réalisateur québécois, accompagné en studio du comédien Emmanuel Schwartz.
Il y a six ans, Éric Morin avait attiré l’attention des cinéphiles grâce à La chasse au Godard d'Abbittibbi.
À écouter
Le film «Nous sommes Gold»: Entretien avec le réalisateur Éric Morin et le comédien Emmanuel Schwartz
«Je cherchais depuis longtemps un drame collectif afin de parler d'individus. Mon idée a germé avant la tragédie de Lac-Mégantic. [...] J'ai beaucoup lu sur le sujet. Évidemment, l'histoire du Musi-Café à Lac-Mégantic a confirmé qu'une telle catastrophe touche tout le monde d'une communauté. L'écho est énorme.»
Dans l’histoire de Nous sommes Gold, Marianne (Monia Chokri) revient dans la petite ville minière abitibienne qu'elle a quittée il y a longtemps pour faire carrière de bassiste au sein d’un band de rock européen appelé Gold. Certes, elle retrouve le monde de son enfance, où rien n’a changé. Pourtant, plus rien n'est vraiment pareil…
Elle retrouve ses amis de l’époque, Kristoff (Emmanuel Schwartz), dont le père fut mêlé à l'aspect juridique de l’effondrement d’une mine de la ville, et Kevin (Patrick Hivon), le seul survivant de la tragédie.
L'effondrement de la mine, qui a tué 68 personnes 10 ans auparavant, a évidemment traumatisé la communauté dans laquelle a grandi Marianne. Le trou de la mine prend d’ailleurs toujours beaucoup de place dans le paysage et l’âme de la petite population...
Notons que la trame musicale a été assumée par le Montréalais Philippe B, originaire de l’Abitibi-Témiscamingue.
Rose-Marie Perreault, Alexis Martin et Fabien Cloutier, notamment, font partie de la distribution.
Le film Nous sommes Gold est l'affiche un peu partout au Québec.
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