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Pourquoi autant de passion autour des injections de vitamine C?
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Des injections à hautes doses de vitamine C pour des patients atteints de cancer suscitent énormément de réactions et d’affrontements médiatiques.
D’un côté, il y a le clan des patients atteints de cancer qui affirment être en mesure de mieux tolérer les traitements de chimiothérapie, alors qu’ils reçoivent des injections de hautes doses de vitamine C.
Parmi eux, on retrouve Nathalie Prud’Homme qui se bat contre le cancer depuis 2005 et qui reçoit de la vitamine C par intraveineuse depuis plus d’un an. Une pétition signée par plus de 70 000 personnes a d’ailleurs été déposée à l’Assemblée nationale en mai 2018. Madame Prud'Homme dit être accompagnée par des professionnels de la santé, mais elle ne veut pas dévoiler leur identité en raison d'intimidation qu'ils recevraient.
De l’autre, il y a des professionnels de la santé qui remettent en question la pertinence scientifique de telles injections.
Parmi eux, le pharmacien Olivier Bernard, aussi connu sous le nom du «Pharmachien», qui a révélé plus tôt cette semaine faire face à de l’intimidation depuis qu’il a publié un texte intitulé, Injections de vitamine C : la cause vs la réalité.
L'oncologue Jacques Jolivet a également fait part de ses réticences en entrevue avec Paul Arcand.
Victimes d'intimidation
Si les deux clans sont diamétralement opposés dans leur position, ils partagent un point en commun, ils sont victimes d’attaques et d’intimidation dans ce débat à haute teneur émotive.
«Je vais être claire. On ne parle pas ici de la vitamine C comme un traitement pour guérir le cancer. La vitamine C ne guérit pas le cancer. Mais il y a beaucoup de gens qui visiblement ne tolèrent pas la croisade de Nathalie Prud’Homme pour faire en sorte qu’elle ait droit, comme d’autres patients atteints du cancer, à ces injections de hautes doses de vitamine C. Nous sommes nombreux à dire, si ça peut les aider, pourquoi pas ?»