Des locataires d'un immeuble de Montréal-Nord vivent un véritable cauchemar en raison d'une infestation de coquerelles, de punaises de lit, de rats et de vermine.
Radio-Canada a publié un article qui raconte l’histoire d’horreur vécue par Jessica Fauvelle et sa mère, qui habitent dans un appartement infesté de divers insectes et animaux rongeurs.
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Insalubrité extrême dans un logement de Montréal-Nord: que fait la ville pour aider les citoyens qui sont prisonniers de la vermine?
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«On ne peut plus vivre dans ça. On ne peut même plus manger. Un matin, je me suis réveillé et j’avais le visage couvert de piqures de punaises. [...] J’ai vu ces punaises dans mon oreiller, que je l’ai changé. J’ai aussi acheté un nouveau matelas. Mais rien n’y fait...»
La Banque Laurentienne, qui a saisi l’édifice à logements en raison d'un défaut de paiement du propriétaire, est responsable de faire décontaminer l’appartement de Mme Fauvelle. À vrai dire, c’est l’immeuble au complet qui doit être traité, car tous les appartements seraient infestés de la même manière, d'après Mme Fauvelle.
L'appartement présenterait les mêmes problèmes que chez elle.
La banque a même décidé de faire appel à un exterminateur pour faciliter une future transaction, selon Radio-Canada.
Toutefois, la compagnie qui devait assurer les traitements d’extermination, le 20 février, a décidé d’annuler le rendez-vous en raison d’un reportage à la télé... L'entreprise aurait indiqué que l’édifice est trop infesté.
Mme Fauvelle, qui habite cet appartement depuis 6 ans, a par ailleurs dit à notre animateur Bernard Drainville que des interventions ont eu lieu au cours des précédentes années, sans succès.
La mairesse de l'arrondissement de Montréal-Nord, Christine Black, est au courant de la situation. Elle a affirmé que de nombreuses interventions ont été faites dans cet immeuble au cours des dernières années, en vain.
Elle a ajouté que davantages de ressources sont nécessaires.
«Je n'habiterais pas dans une telle maison. Cette situation est catastrophique. [...] Quand on reçoit une plainte à l'arrondissement, on doit faire une intervention dans l'appartement associé à la personne plaignante. Le dossier a été transféré à la Ville de Montréal depuis 2017. Une dizaine d'inspections ont depuis été menées pour mettre au pas le propriétaire afin que des travaux soient effectués. Visiblement, il n'a pas fait les travaux nécessaires [...] Ça met en lumière des problèmes vécus avec d'autres propriétaires...»
Mme Black a promis à Bernard Drainville que l'arrondissement de Montréal-Nord allait s'assurer que Mme Fauvelle et sa mère seraient déménagées rapidement dans un autre logement temporaire, le temps que l'édifice soit désinfecté adéquatement.