Tout le monde a son explication afin de trouver ce qui cloche avec l’avantage numérique du Canadien de Montréal ces jours-ci. On plutôt l’absence de…
L’ex-attaquant du Tricolore, Vincent Damphousse, a connu sa part de succès en avantage d’un homme au cours de sa carrière.
Analyste depuis des années, celui qui a été le capitaine du Canadien croit que l’équipe souffre de son immobilisme en avantage numérique.
En conversation avec Ron Fournier à Bonsoir les sportifs, Damphousse se souvient notamment du succès qu’il a eu en fin de carrière avec les Sharks de San José et il trace un parallèle avec les déboires de l’équipe à Claude Julien de nos jours.
« Ça prend de la vitesse en avantage numérique pour rentrer en zone offensive », note Damphousse.
« Ce que je vois avec les insuccès du Canadien... Il y a une nouvelle tendance de ramener la rondelle par en arrière tout le temps. Il y a des clubs qui réussissent bien le faire, comme ça, mais moi, je trouve que le Canadien est arrêté. »
« Il y a deux, trois joueurs qui s’en vont en attaque, on ramène la rondelle en arrière à (Max) Domi ou à (Jonathan) Drouin… Tout le monde est arrêté.
« On a de la misère à rentrer dans la zone en contrôle. Et là, on a des petites passes très risquées que l’on essaie de faire, qui sont coupées… Là, on retourne dans le fond de notre zone et, des fois, ça prend une minute, une minute et demie avant de s’installer. Et là, c’est trop tard. »