Combien d’échanges, mineurs ou majeurs, a effectués Marc Bergevin depuis son arrivée au poste de directeur général du Canadien de Montréal le 12 mai 2012? Si, de mémoire, vous avez répondu 57, vous êtes un vrai champion.
Ce sont justement ces 57 transactions qu’a scrutées à la loupe Marc-Antoine Godin, de TheAthletic.com. Non seulement le journaliste a-t-il analysé tous les échanges du Canadien de Montréal depuis plus de 6 ans, mais il a été plus loin.
«J’ai donné une note à chacune de ces transactions en donnant un explicatif, a précisé Godin, au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de Sports.»
«J’ai catégorisé ça selon le type de transaction : joueur vedette, joueur de premier plan, joueur de soutien, joueur de ligues mineures… et j’ai donné une cote sur 10 pour essayer de comprendre, finalement, quelles sont les tendances de Marc Bergevin. Là, où il a fait les meilleurs coups, là où il a eu plus de difficultés.»
Au volume d’échanges, il est indéniable que les amateurs du Canadien trouveront ceux qui leur permettent d’applaudir ou de conspuer Bergevin, selon leur parti-pris.
«Sur les joueurs de premier plan, dans la majorité des cas, je pense que l’on peut lui donner une note assez positive. Les échanges d’Andrew Shaw et de Pierre-Alexandre Parenteau sont probablement les deux seuls qui ne lui donnent pas la note de passage.»
«Évidemment, à ce jour, il y a encore des gens qui demeurent extrêmement fidèles à P.K. Subban. On peut être des deux côtés de la clôture à ce niveau. Il y avait un aspect hockey, mais il y avait aussi un aspect hors glace extrêmement puissant qui, à mon avis, a motivé cette transaction, et on ne pouvait en faire abstraction.»
«Pour les joueurs qui sont de nature à influencer ou à améliorer l’équipe, Bergevin s’est, somme toute, très bien tiré d’affaire, particulièrement au cours de la dernière année. La façon dont il a redressé la barre depuis la fin de la dernière saison, c’est là que son impact a été le plus positif.»