En début d'après-midi, mardi, le chroniqueur judiciaire Claude Poirier a été appelé par un homme barricadé dans son logement et qui menaçait de mort une autre personne.
À l'arrivée des policiers, l'homme qui refusait de sortir craignait d'aller en prison. Suite aux conseils du «négociateur», il s'est finalement rendu aux policiers, sans qu'ils aient eu à utiliser la force.
«Ce n’est pas à travers une porte que tu vas régler ça. Ils ont une plainte contre toi, tu as proféré des menaces de mort. Il me disait: c'est faux, je ne veux pas aller en prison, je vais plutôt me suicider. Je lui ai dit tu vas dire aux policiers que je suis en ligne avec toi, dis-leur que je te dis d'ouvrir la porte et te rendre.»
«Poirier me dit d'ouvrir la porte»
«Je n'en aurais jamais parlé, disait Claude Poirier ce matin au micro de Paul Arcand. C'est arrivé à quelques reprises durant l'année que j'ai été appelé et ça n'est jamais sorti. C'est la police de Québec qui a rendu mon intervention publique.»
Au cours de sa carrière, le chroniqueur judiciaire a été impliqué dans plus d'une quarantaine de prises d'otages.
«Tu as deux choix: tu restes chez vous barricadé et ils vont entrer et ça va finir bien plus mal.»