La Ville de Montréal espère réussir à améliorer le déneigement des rues et des trottoirs en apportant certaines modifications à sa stratégie, dès cet hiver.
L’administration Plante a notamment décidé d'acheter beaucoup plus de sel que par le passé afin d'augmenter l'efficacité du déglaçage, lors d'épisodes de verglas, par exemple.
Des drones seront aussi utilisés pour maximiser la capacité d’entreposage des dépôts à neige de la métropole.
D'autre part, la Ville de Montréal a acheté des chenillettes (deux véhicules ont été utilisé dans le cadre d'un projet pilote l'an passé) spécialement conçues pour lutter contre l'accumulation de glace sur les trottoirs. Surnommées «croque-glace», les huit chenillettes seront mises à la disposition des arrondissements durant des circonstances spécifiques: le sol doit être recouvert d'au moins 2,5 centimètres de glace afin de ne pas abîmer le béton des structures.
Le responsable du dossier à la Ville, Jean-François Parenteau, souhaite une plus grande collaboration des citoyens lors des opérations de chargement.
Lors d’un entretien avec notre animateur Bernard Drainville, jeudi, il a également expliqué que c'est le déglaçage qui s'avère le plus grand défi de son administration dans ce dossier.
«Montréal a d’excellentes équipes de déneigement. Là où le bât blesse, c’est au niveau des opérations de déglaçage, lors des périodes de redoux. Chaque année, il y a quelques semaines critiques d’épisodes de verglas.»
M. Parenteau a souligné que ces périodes de verglas sont plus fréquentes qu’auparavant, en raison des changements climatiques.
Contrairement au déneigement, les arrondissements de la ville de Montréal sont responsables du déglaçage.
Il est tombé 2,5 mètres de neige sur la métropole québécoise l'an dernier.