Résoudre le problème de surcharge de travail des infirmières passe par l’ouverture de postes plus intéressants, ont tour à tour affirmé, mercredi, les quatre femmes fortes de la santé qui ont débattu des enjeux santé devant la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).
La représentante de la Coalition avenir Québec, Danielle McCann, a carrément proposé d’abolir le temps supplémentaire obligatoire.
La candidate de Québec solidaire, Vanessa Roy, a suggéré de laisser les infirmières décider entre elles.
Les «candidates santé» des quatre principaux partis politiques en lice à l'élection du 1er octobre ont croisé le fer à l'invitation de la FIQ.
Laquelle sera ministre de la Santé?
Gertrude Bourdon, ex-PDG du CHU de Québec, s'est déjà fait promettre publiquement le portefeuille de la Santé dans un éventuel gouvernement libéral, une rareté en politique avant une élection. Mme Bourdon, une infirmière de formation, a défrayé la manchette après avoir été pressentie comme candidate par la CAQ avant de se désister au profit des libéraux.
La CAQ s'est alors tournée vers l'ancienne PDG de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Danielle McCann, pour porter l'étiquette de ministre potentielle de la Santé. Mme McCann est travailleuse sociale de formation.
De son côté, le Parti québécois a délégué sa porte-parole en matière de santé, Diane Lamarre, pour cette joute spécialisée. Pharmacienne de profession, Mme Lamarre a aussi été présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec de 2009 à 2014.
Enfin, Québec solidaire envoie sa candidate dans la circonscription de Verdun, Vanessa Roy. Mme Roy est physiothérapeute de formation et détient une maîtrise en droit et politique de la santé. Auparavant avec Option nationale, elle s'est jointe à la formation de Manon Massé au moment de la fusion des deux partis.