En pleine campagne électorale, les infirmières praticiennes spécialisées du Québec espèrent être entendues et demandent plus de pouvoir.
Malgré que leur formation soit parmi les plus complètes au pays, elles déplorent avoir moins de pouvoir que les autres super-infirmières du reste du pays.
Ailleurs au Canada, et aux États-Unis, l’infirmière praticienne va dépister le problème de santé, faire le diagnostic, amorcer le traitement et faire les suivis.
Au Québec, c’est un peu plus compliqué.
«On peut amorcer les traitements pour certains problèmes de santé chroniques, comme le diabète ou l’hypertension, mais le patient doit revoir le médecin dans les 30 jours pour confirmer que c’est le bon diagnostic… alors que le traitement est déjà commencé.»
Une situation qui n'aide en rien à alléger le processus et qui pose aussi des difficultés au niveau de la faisabilité: pas toujours facile d'avoir un rendez-vous rapide avec son médecin.
Pour remédier à la situation, les super-infirmières demandent notamment des changements à la loi médicale.