Vous n’êtes pas seul. La Protectrice du citoyen, Marie Rinfret, a identifié un certain nombre de lacunes qui empêche les citoyens québécois d’avoir accès rapidement à un médecin de famille.
À la suite de nombreuses plaintes, la Protectrice du citoyen, Marie Rinfret, a ouvert une enquête afin d’analyser pourquoi les délais d’obtention d’un médecin de famille étaient si longs.
Dans son rapport présenté mardi, Madame Rinfret estime que la priorisation des patients et de leur état de santé est déficiente, que l’inscription par le médecin n’est pas encadrée et que les limites territoriales sont trop rigides.
Mis en place par le ministère de la Santé et des Services sociaux en 2016 pour favoriser l'accès à un médecin de famille, le Guichet d'accès à un médecin de famille n’obtient pas les résultats escomptés.
Alors que la norme visée était que 85% des Québécois aient un médecin de famille à la fin de décembre 2017, seulement 78,3 % des Québécois en ont un. À Montréal, le taux d’inscription se situe à 66 %.
«À Montréal, on a constaté que le taux d’inscription par les médecins de famille est très faible. On demande donc au ministère de s’investir afin de soutenir les GACO, les guichets d’accès pour la clientèle orpheline», a dit la Protectrice du citoyen en entrevue avec Bernard Drainville.