Le gouvernement fédéral a annoncé qu'il imposerait un «décret d’urgence» afin de protéger l’habitat de trois populations de caribous du Québec, dont la harde du Pipmuacan. En réponse à cette décision, des citoyens envisagent différents moyens de protestation.
Le décret prévoit l’interdiction de récolte forestière de plus d’un million d’hectares dans ce secteur, ce qui menacerait la survie économique de plusieurs villages de cette région, plus particulièrement celle de Sacré-Cœur.
Écoutez Lise Boulianne, mairesse de Sacré-Coeur, faire le point sur la situation du caribou forestier.
L'élue de la municipalité de moins de 2000 âmes souligne que plusieurs propositions faites par l'industrie pour protéger le caribou ont été ignorées par le gouvernement.
Des actions de protestation, y compris la fermeture de routes et potentiellement la voie maritime, sont envisagées par les citoyens et soutenues politiquement, face à l'impact économique et social du décret.
«Je pense que nos citoyens sont prêts à aller très loin [...] Je suis pratiquement convaincu que la population n'est pas prête à baisser les bras et ira de l'avant pour de nouveaux moyens de pression assez drastiques.»