La Cour suprême des États-Unis a décidé que l'ex-président Donald Trump bénéficie maintenant d’une immunité partielle, qui le protège des poursuites pour ses actes officiels en tant que président, mais pas pour ses actes personnels.
Cette décision vient compliquer la tenue de son procès criminel à Washington avant l'élection de novembre, ce qui offrira à l’ancien président un délai stratégique...
Écoutez Charles-Philippe David, fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand et président de l'Observatoire sur les États-Unis, qui critique cette décision au micro de Louis Lacroix, mardi.
«Trump a demandé à Mike Pence, son vice-président, le 6 janvier 2021, de renverser le vote, autrement dit de ne pas reconnaître les grands électeurs. Cette liste des grands électeurs a servi à désigner qui était le prochain président des États-Unis. Ça, maintenant, ce sera considéré comme le recours à ses fonctions officielles.»
Le spécialiste de la politique américaine discute aussi de cette décision et de son implication quant au scandale Watergate qui a mené à la démission de Richard Nixon.