En mai, une vidéo montrant un hypertrucage (deepfake) de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, faisant la promotion d'une nouvelle opportunité d'investissement, a circulé sur YouTube. Dans l’une des versions partagées en ligne, la vidéo de quatre minutes avait la forme d'un bulletin d'information de CBC News.
Quels sont les dangers rattachés au deepfake? Est-ce une pratique courante? L'intelligence artificielle va-t-elle trop loin?
Écoutez les explications de Laurent Charlin, titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR à Mila – Institut québécois d’intelligence artificielle et professeur associé à HEC Montréal au micro de Louis Lacroix, jeudi.
«Ce qu'il faut comprendre, c'est que derrière tout ça il y a un humain, il y a quelqu'un qui est allé utiliser ce service et qui avait l'intention de décevoir le public, par exemple. L'intention peut être de s'enrichir dans ce cas. Donc à qui ça profite? En fonction de la vidéo, ça profitera à différents opérateurs, on va dire à ces différentes personnes qui ont créé les vidéos.»