Le gouvernement du Québec a lancé un projet de loi sur les infrastructures visant à améliorer les délais de construction et les coûts. Or, l'Autorité des marchés publics (AMP) constate de plus en plus la présence du crime organisé, de la collusion et du partage du territoire dans l'attribution des contrats publics.
Selon René Bouchard, directeur des affaires publiques et des communications à l'AMP, les enquêtes et vérifications ont permis de constater la présence de monopoles importants ou de regroupements qui fixaient les prix.
Écoutez ses propos à l'émisison de Paul Arcand, jeudi.
«L'AMP a été créée à la suite de la commission Charbonneau. C'était la première recommandation. Ce qu'on constate, c'est que les méthodes ont changé. Ça ne se fait pas nécessairement aussi ouvertement que ça se faisait dans le cadre de la commission Charbonneau. C'est un peu plus insidieux.»
Certaines méthodes utilisées par des entreprises consistent notamment à décider ensemble d'attendre les contrats de gré à gré.