Après Longueuil et la SÉPAQ, c’est au tour de la Ville de Montréal d’opter pour l'abattage de près de 150 cerfs dans l’est-de-l’île, pour en maîtriser la surpopulation, sous les recommandations d’un comité technique et scientifique.
Écoutez les explications de Martin Leclerc, biologiste et professeur chercheur à l’Université du Québec à Chicoutimi sur cette décision quelque peu controversée au micro de Paul Arcand.
«On a fait un rapport en 2021 dont j'étais co-auteur. On passait à travers dix techniques pour réduire les effets du broutement par le cerf. Parce que l'idée, c'est pas d'abattre des cerfs pour abattre cerfs, c'est de permettre la régénération forestière. Donc il y a différentes techniques létales et non létales qui ont toutes leurs côtés positifs, leurs inconvénients. Les méthodes létales, c'est qu'elles sont rapides et efficaces. Il y a d'autres techniques qui existent, mais qui engendrent des coûts supplémentaires ou du stress plus important sur les animaux.»