À l'occasion de sa revue de presse mercredi matin, écoutez Paul Arcand aborder plusieurs sujets, dont les violences qui ont éclaté sur les campus universitaires à travers les États-Unis, la situation sous tension à McGill et les échecs des laboratoires OPTILAB.
Que ce soit à UCLA, à Columbia ou à Portland, de nombreux affrontements ont eu lieu entre les policiers et les manifestants propalestiniens qui avaient érigé des campements.
Plus de près de chez nous, les policiers pourraient aussi être appelés en renfort à McGill où le campement a pris de l'ampleur au cours des derniers jours.
«Ça a commencé assez timidement en fin de semaine et rapidement on a vu des gens venant d'autres universités venir sur place, s'installer et de dire: "On ne bouge pas." Et la recommandation de l'université, au départ, c'était de dire: "Est-ce qu'on peut discuter"? "Est-ce qu'on peut avoir un échange?" Visiblement, ça n'a pas été possible. En tout cas, de part et d'autre, il ne semble pas qu'il y ait un canal de communication. McGill a demandé au SPVM d'intervenir. Alors, est-ce que la police va intervenir? Pour l'instant, le SPVM prend acte de la demande et observe...»
«Je dis à Mme Biron: "Bienvenue dans l'univers de la santé au Québec!"»
Des associations de médecins spécialistes et des professionnels de la santé ont fait une nouvelle sortie contre les laboratoires OPTILAB.
«Ça fait un bout que des médecins se plaignent que des échantillons sont perdus, que des tests ne sont pas acheminés correctement. Ce réseau a été créé supposément pour être plus efficace, amener des ressources au même endroit. Et visiblement, il y a des ratés et tout le monde semble assez d'accord. Parce qu'il y a un an maintenant, le ministère de la Santé avait organisé une journée de consultation pour essayer de voir quel est le problème et surtout trouver des solutions. Et on nous explique que 50 recommandations ont été envoyées depuis un an. Le mammouth n'a pas bougé.»
L'animateur de Puisqu'il faut se lever aborde aussi le cas d'une préposée aux bénéficiaires qui déplore le fait que les débarbouillettes aient été rationnées dans son CHSLD situé à Montréal.
«J'ai même caché des débarbouillettes dans les tiroirs et garde-robes de mes patients pour être certaine d'avoir quelque chose pour les nettoyer plus tard dans la journée», écrit-elle à Paul Arcand.
«Alors, je dis à Mme Biron: "Bienvenue dans l'univers de la santé au Québec!" Parce que ces cas-là, vous allez en gérer un paquet.»
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