Le siège se poursuit mardi matin devant l'Université McGill pour la forcer à rompre ses liens avec des entreprises israéliennes impliquées dans la guerre contre le Hamas à Gaza.
Malgré le froid et la pluie, les étudiants sont encore très nombreux derrière leur barricade et dans des tentes.
Une requête en injonction pourrait être débattue mardi matin et selon plusieurs médias, la direction de l'établissement a demandé une intervention des policiers sur le campus. Est-ce trop tôt?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mardi matin, au micro de Paul Arcand.
«La pression doit être énorme pour l'Université McGill de faire cette demande-là. Moi, je pense que c'est une mauvaise stratégie.»
«Ça brasse. Pas seulement à McGill, ça brasse partout. Je comprends qu'on dise que les étudiants sont sur le campus universitaire, mais en même temps, ce que probablement craint la haute direction de McGill, c'est que la situation dégénère. Parce ce qu'en deux jours, le nombre de tentes a augmenté de manière quand même assez importante. Alors, est-ce que la stratégie de l'usure, c'est la bonne stratégie? Peut-être, mais en même temps, je comprends ce que l'université veut faire. Ma réaction en deux temps, c'est aussi pour les jeunes parce que j'ai quand même une certaine admiration pour tous ces jeunes qui osent dire haut et fort ce qu'ils pensent à propos du conflit qui oppose Israël au Hamas.»