Le père de Jennifer Trottier est décédé à Cuba le 27 février dernier et les obstacles ont été nombreux avant que les membres de la famille puissent recevoir les cendres.
Écoutez le témoignage touchant de celle qui a dû, bien malgré elle, mener le parcours du combattant auprès des autorités cubaines tout en affrontant, en parallèle, la machine fédérale avec l'aide de sa famille.
Ils ont d’abord eu la mauvaise surprise de recevoir celles d’un homme décédé au Panama. Ils croyaient avoir reçu celles de son père, mais le doute persistait car les cendres ressemblaient à une «pelletée de garnotte».
Encore à ce jour, Jennifer Trottier indique que la raison du décès de son père, qui présentait des blessures à la tête, demeure inconnue.
«C'est un des points qui a été vraiment difficile et qui est encore difficile (...) On a su que la version a changé trois fois (...) Il a été laissé à la chaleur là-bas, aux environs de midi jusqu'à 7 h le soir avant qu'il soit transporté à La Havane en hélicoptère (...) Habituellement, dans une autopsie, quand on a des blessures, c'est indiqué, mais là, non. Silence radio sur le fait qu'il y avait une blessure à la tête.»
Famille Jarjour: le corps du père serait finalement en Russie
En deuxième partie d'entrevue, Paul Arcand revient sur l'histoire de cette famille canadienne d’origine syrienne, dont le père est décédé à Cuba, mais à qui on a plutôt envoyé la dépouille d'un Russe.
Anas Fransis, un ami de la famille Jarjour, rapporte que la dépouille serait vraisemblablement en Russie, mais en voie de revenir au pays.
«C'est (Affaires mondiales Canada) qui a informé sa fille. Elle a demandé un courriel formel. Elle est en attente de son courriel formel pour l'avoir dans ses mains. Mais c'est la première communication également avec Affaires mondiales. Ils ont promis de l'appeler aujourd'hui pour lui faire une mise à jour...»