Hydro-Québec ajoutera 5000 kilomètres de nouvelles lignes à haute tension sur le territoire québécois d’ici 2035 pour lui permettre de transporter son énergie. Est-ce possible de le faire tout en protégeant les paysages?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, jeudi matin, au micro de Paul Arcand.
Ils évoquent les défis environnementaux et réglementaires, notamment la possibilité qu’Hydro-Québec demande une réduction de la portée du BAPE et des exemptions réglementaires pour accélérer le projet, ce qui suscite des inquiétudes quant à l'impact sur les paysages québécois.
Ils mentionnent également les tensions entre la nécessité d'augmenter la capacité énergétique et la préservation de l'environnement.
«Avant de crier au scandale et de déchirer sa chemise, attendons de voir les détails qui seront fournis par Hydro-Québec. [...] Il y a trois nouvelles lignes à haute tension, une qui va partir de la Baie-James vers Montréal, une autre de la Côte-Nord vers Montréal, puis une autre de la Gaspésie vers Montréal. Mais on n'a pas le tracé fin de ces lignes.»
«Mes sources me disent qu'au contraire de ce qu'on devrait s'attendre, Hydro-Québec va demander de lever les réglementations en vigueur pour pouvoir installer ces lignes. Notamment, elles vont vouloir passer dans les terrains agricoles, dans les milieux humides, puis ils vont demander à ce que le BAPE soit réduit dans sa portée.»