Pour le professeur au département des sciences de la décision à HEC Montréal, titulaire de la Chaire de gestion du secteur énergétique et un habitué de l'émission, Pierre-Olivier Pineau, les résultats du sondage fait par les journeaux de Québecor démontrent autant un côté positif que négatif.
Le professeur voit de bon augure l'ouverture des Québécois qui désirent changer leurs habitudes de consommation en matière d'électricité, mais il perçoit l'opposition farouche à une augmentation des tarifs d'un moins bon oeil.
«Ça confirme ce que beaucoup de gens pensent. Effectivement, il n'y a pas d'acceptabilité sociale pour des prix qui seraient révisés. Ça, c'est la moins bonne nouvelle. Mais je reste positif. Je pense que c'est possible de travailler pour expliquer pourquoi les prix doivent augmenter et être modulés. On peut protéger les ménages à plus faibles revenus, protéger ceux qui ont besoin d'être protégés et surtout que globalement, ce qu'on va dépenser en énergie ne va pas augmenter. C'est juste en consommant mieux, on peut dépenser moins et consommer moins, dépenser moins même s'il y a des prix plus élevés. Et c'est ça, je pense, le message le plus important à essayer de faire passer.»