Une famille nigériane établie au Québec depuis six ans risque maintenant d'être expulsée. La famille craint d'être ciblée et attaquée si on la renvoie dans son pays d'accueil. Peut-on envisager une meilleure approche face à ce genre d’expulsion?
Écoutez la commission Normandeau-Ferrandez.
«La mère a appris le français. Il y a trois enfants, un qui était né avant d'arriver, deux qui sont nés sur place. Les enfants vont à la maternelle et l'école française. C'est à peu près ça qu'on veut dans la vie des immigrants qui arrivent, qui travaillent, qui s'intègrent», explique Nathalie Normandeau.
«C'est un couple vraiment exemplaire et je tiens à souligner que sa formation en tant que préposés aux bénéficiaires, elle l'a payée de ses poches à ses frais. Elle est allée au privé. Elle dit :"On a reçu trois mois seulement d'aide sociale"», ajoute Luc Ferrandez.