La ministre de l'Habitation, France-Hélène Duranceau, est accusée de ralentir les projets de construction en raison de sa «microgestion». Est-ce le cas ou plutôt une saine gestion des fonds publics?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, mercredi matin, au micro de Paul Arcand.
«Moi je dirais qu'il faut la féliciter, mais là, je ne la féliciterai pas, parce qu'elle a fini par céder [...] Moi, je pense qu'elle aurait dû tenir sa position et dire: "Trop cher, c'est trop cher!" et poser des questions importantes à son ministère et à l'ensemble des ministères sur les normes. [...] Il y a des besoins immenses, mais si on construit à 900 000 $ la porte, on n'y arrivera pas!»
«La pauvre madame Duranceau, parce qu'elle a fait l'objet de tirs groupés de la part des partis d'opposition à l'Assemblée nationale, dans ce dossier spécifiquement, elle a confondu les pommes avec les oranges. [...] Dans ce cas-ci, elle n'a pas tenu compte des particularités du projet. Là, on parle d'une infrastructure d'appartements, en fait, pour accueillir des femmes et des enfants dont la vie et la sécurité est en danger.»