Au cours des dernières années, on ne compte plus les joueurs des Canadiens de Montréal qui ont dû s'absenter pour des périodes plus ou moins longues après avoir subi des blessures liées à des tirs bloqués.
Plus récent exemple en lice, Joshua Roy.
S'il y a quelqu'un qui n'est pas friand de cette culture visant à voir les défenseurs tenter de bloquer des rondelles, c'est bien Stéphane Waite. Et il en parle au micro de Mario Langlois, aux Amateurs de sports.
«Je ne suis pas un grand fan des tirs bloqués, parce que j'ai toujours trouvé que c'est une statistique qui est surévaluée. Oui, ça parait bien. Mais pour moi, l'efficacité, je n'y crois pas.»
Waite note que durant ses dix années passées à Chicago - dont sept avec l'entraîneur Joel Quenneville -, l'organisation ne croyait pas aux tirs bloqués pour deux raisons.
«La première, c'est qu'on obstrue plus souvent qu'autrement la vue de ton propre gardien de but. La deuxième, quand tu bloques des tirs, tu risques des blessures pour rien.
«La plupart de ces lancers bloqués, ce sont des lancers que ton gardien arrêterait quand même. Et on en a vu un autre bel exemple il y a deux jours avec Joshua Roy.»
Autre sujet discuté: la course au trophée Norris
«Le Norris, jusqu'à preuve du contraire, c'est à Quinn Hughes»
On écoute Stéphane Waite...