Les tentatives de corruption n'arrêteront jamais, avertit l'inspectrice générale, mais certains secteurs s'améliorent pour y résister.
Écoutez l'entrevue de Paul Arcand avec Brigitte Bishop, inspectrice générale de la Ville de Montréal.
«Le blanchiment d'argent, on sait que la meilleure façon, c'est d'aller dans des contrats publics, d'aller chercher de l'argent propre pour pouvoir blanchir le sale», explique Brigitte Bishop.
«Au fil des années, on l'a démontré, c'est dans le déneigement, c'est dans les poubelles, c'est dans le recyclage, c'est vraiment partout qu'on le voit, ce manque de rigueur là, puis cette délinquance contractuelle», ajoute-t-elle.
La situation sur les chantiers de la Ville s'est améliorée, selon elle.
«En 2018 ou même 2019, on dénonçait avec les surveillants de chantier, c'était des juniors, c'était des gens qui se faisaient intimider. Maintenant, on voit que les gens se tiennent debout. On a même vu dans des cas des surveillants qui ont carrément refusé du matériel, parce que ce n'était pas conforme avec le contrat», insiste-t-elle.