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Plan d’action du système préhospitalier d’urgence

«On n'a peut-être pas besoin d'ajouter des ambulances…» -le ministre de la Santé

«On n'a peut-être pas besoin d'ajouter des ambulances…» -le ministre de la Santé
Un véhicule ambulancier au Québec / Archives La Presse Canadienne

Le ministre de la Santé annonce aujourd’hui le tout premier Plan d’action gouvernemental du système préhospitalier d’urgence au Québec.

Le gouvernement Legault investit 630 millions de dollars pour ce plan qui a notamment pour objectif de bonifier la desserte ambulancière dans certaines régions de la province.

Il faut souligner qu'il existe un manque flagrant de ressources humaines dans le milieu des paramédicaux.


Écoutez Christian Dubé qui en parle à l’émission de Paul Arcand, jeudi.


«Pour le moment, on n’ajoute aucune ambulance. […] Il y a des délais de réponse sur des cas urgents qui ne sont pas acceptables. Il y a un an, on a choisi de faire ce qu'on appelle un programme de régulation. Est-ce qu'on est toujours obligé d'envoyer une ambulance quand c'est un cas non urgent? 85% des cas sont non urgents. C'est beaucoup. On fait 700 000 transports par année en ambulance pour aller dans les urgences. Depuis qu'on a fait ce choix-là d'envoyer un paramédical sans l'ambulance pour évaluer le cas, on a déjà enlevé 12 000 visites en ambulance. On n'a peut-être pas besoin d'ajouter des ambulances… C’est ça le système de régulation. Dans les régions, cela dit, on va financier beaucoup mieux que les premiers répondants…»

Récemment, plusieurs reportages ont été diffusés par divers médias concernant les délais ambulanciers.

Le ministre de la Santé a d'ailleurs affirmé que certains délais sont inacceptables.

Le va-et-vient des médecins

En début d’entrevue, le ministre aborde les nouvelles règles concernant les médecins qui font du va-et-vient entre le réseau public et le secteur privé. 

«Ma perspective, c'est le patient. Ça me préoccupe beaucoup qu'on puisse charger à un patient 35 000 $ pour une hanche dans un système d'universalité. Je comprends que les médecins soient frustrés de ne pas pouvoir opérer... Il y a un travail à faire au ministère - qu'on a commencé – pour mieux utiliser nos salles d'opération. On fait à peu près 1000 opérations par jour dans nos salles, mais il y en a 150 chaque jour qui sont cancellées à la dernière minute.»

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