Le gouvernement du Québec s’adresse à la Cour suprême pour empêcher les demandeurs d’asile d’avoir accès aux services de garde. Est-ce la bonne chose à faire?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez jeudi matin au micro de Paul Arcand.
«Il ne faut pas donner de l’accès aux CPE parce que tu crées un système qui va faire que le Canada va devenir un pays d’accueil extraordinaire par rapport à tous les autres pays du monde. Tu as le droit au CPE, tu as le droit a du logement social, tu as le droit à de l’aide sociale... Et là, ce sont des groupes organisés au Mexique, en Inde... ce n’est pas la personne qui est prise dans un camp de réfugiés...»
«Je suis totalement opposé à ce que tu soulèves comme argumentaire, Luc. Je me situe complètement à l’autre spectre de ton argumentaire. Tout d’abord, moi je pense que le gouvernement se tire dans le pied. D’un côté, on souhaite que les demandeurs d’asile soient le moins longtemps possible sur l’aide sociale, puis de l’autre côté, on leur ferme la porte à des services de garde dont ils ont besoin, dans la grande majorité des cas, pour occuper un emploi.»