Crise du logement et projet du tramway, le maire de Québec, Bruno Marchand, a connu une grosse année en 2023. Et celle qui vient tout juste de commencer s'annonce tout aussi imposante.
En entretien au micro de Paul Arcand, mardi, M. Marchand revient tout d’abord sur les insultes de Pierre Poilievre, alors que les faits ne sont vraiment pas au diapason avec les critiques démagogiques du chef du Parti conservateur, selon lui.
Il souligne néanmoins que les mises en chantier doivent être accentuées. Il estime qu’il se doit d’assouplir les processus d’acceptation de projet de construction.
«Un promoteur qui dit: "Moi je veux construire et je respecte les normes du quartier dans lequel je vais". Ça va beaucoup plus vite qu'un promoteur et j'en ai un sur la table présentement. Un beau projet. La norme présentement, c'est onze étages maximum. Il nous a demandé pour 19 étages. [...] Mais là, les procédures dans les villes, c'est quoi? C'est qu'on retourne consulter les citoyens.»
Ainsi, il aborde la question de la crise du logement et de sa vision de l’évolution de la crise, alors qu’il ne voit pas encore la fin de celle-ci, malgré qu’il soutienne que son administration a «le feu au derrière».
On revient aussi sur le dossier du tramway de Québec, alors que la Caisse de dépôt et de placements du Québec étudie les projets structurants de transport en commun.
Il n'hésite pas à dire que ce projet est pour le moment l’équivalent d’une «tonne de roches dans son sac».
Soutenant qu’il doit mettre son ego de côté, il veut voir les projets avancer et éviter que la ville de Québec soit en état de stagnation.
Il traite également du transport en commun. Bruno Marchand souligne que sa société de transport aura besoin de se réinventer aussi, alors que la ministre Geneviève Guilbault a demandé des audits à toutes les sociétés de transport de la province.
L’immigration s’invite aussi au coeur de l’entretien alors qu’on doit s’assurer que les nouveaux arrivants obtiennent les services et de l’intégration dans les milieux d’accueil selon le maire Marchand.
Messieurs Marchand et Arcand concluent en abordant son avenir politique alors que le maire de Québec réitère qu’il sera candidat à sa réélection et qu’il n’a aucune intention de briguer la chefferie du Parti libéral du Québec.