Après des mois de consultation, les commissaires des États généraux du travail social en sont venus à la conclusion qu’il faut repenser la pratique pour être plus près des gens et de leurs besoins.
Écoutez Denis Bourque, professeur en travail social à l’Université du Québec en Outaouais et un des trois commissaires des États généraux du travail social, au micro de Luc Ferrandez, sur le sujet.
«La profession a des compétences reconnues, une assise pour bien jouer son rôle», indique M. Bourque.
«Mais les conditions de pratique de la profession, c’est là que se situent les contraintes pour être capable de jouer pleinement sa contribution sur les enjeux, à la fois dans le secteur public, mais aussi dans le milieu communautaire. Dans le milieu communautaire, c'est le manque de financement pour soutenir l'intervention sociale et dans le réseau public, c'est ce qu'on appelle la bureaucratisation du travail social, qui est enfermé dans trop de contraintes, qui l'empêchent de sortir des murs, d'être sur le terrain, directement en relation avec les besoins qui se vivent dans les communautés.»