«En près de 20 ans sur le banc, c’est vraiment le dossier le plus triste que j’ai vu»
Voilà comment le juge Gaétan Dumas a décrit, selon la chroniqueuse Bénédicte Lebel, la fête familiale chez l’agriculteur Andreas Stroebele dans la municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge, en Estrie, le 1er juillet 2020, alors que la fête s'est terminée en cauchemar lorsqu'un petit groupe monte à bord du tracteur de ferme de monsieur Strobele qui roule sur la voie publique. Une dizaine de personnes se retrouvent ainsi dans la pelle avant du tracteur, dont plusieurs enfants.
Mais, sans qu'on sache vraiment pourquoi, la pelle bascule et une femme de 33 ans et trois enfants âgés de 5, 3 et 2 ans perdent la vie dans l'incident, tandis que quatre autres personnes sont aussi blessées, dont trois enfants, mais ne succombent pas à leurs blessures.
Andreas Stroebele, âgé de 41 ans, devait donc répondre d'accusations de négligence criminelle ayant causé la mort, mais il a finalement plaidé coupable mercredi à une accusation de conduite dangereuse causant la mort.
Le juge a entériné la suggestion commune de 6 mois de prison dans la collectivité et de 100 heures de travaux communautaires, alors que ni l’alcool ni la vitesse ne sont en cause et qu'on ne sait toujours pas exactement, encore aujourd'hui, ce qui a causé l'incident.
Autres sujets traités
- Un jeune homme de 18 ans se trouvait dans un état critique après avoir été blessé par balle dans l'arrondissement sud-ouest, mais son état s’est stabilisé depuis qu'il a été transporté en centre hospitalier. Les policiers qui ont rencontré sur place des témoins de l’événement ont localisé au moins une douille sur le balcon d’un logement de la rue Delisle. L'enquête se poursuit, alors que les policiers n'ont pas fait d'arrestation de suspect pour le moment.
- Patrick Jacob, un récidiviste en matière de violence conjugale, âgé de 40 ans, a plaidé coupable à des chefs d’accusation d’agression sexuelle causant des blessures, d'agression sexuelle en étranglant la victime, d'avoir administré une drogue à la victime et de menaces de mort. Une histoire «dégueulasse» selon la chroniqueuse Bénédicte Lebel, alors que la couronne demandera une peine très sévère dans le dossier.