En pleine crise du logement, les évictions forcées sont en forte hausse au Québec en 2023 selon le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ). Le gouvernement doit-il intervenir?
C'est la question que pose Louis Lacroix, mercredi, aux commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Selon Luc Ferrandez, le problème «c'est que c'est trop facile de mentir.»
«Il n'y a pas d'inspecteur donc si jamais tu mens, tu te feras jamais pogner. Si un jour par hasard il y a le ministre qui passe devant la porte et qui se rend compte d'une erreur majeure. Bien là, tu n'auras aucune sanction. Il va peut-être avoir envoyé une demande de rétablissement dans les lieux de la personne, mais il n'y a pas de sanction. C'est ça la loi québécoise. Pas de sanction.»
Nathalie Normandeau, de son côté, reproche au Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), «de nous présenter la réalité sans nuances. C'est pas vrai que tous les propriétaires sont des salopards. Il y a de bons propriétaires et de mauvais propriétaires. J'oserais même dire que la majorité des propriétaires sont de bons propriétaires.»
Écoutez-la discuter de changements prévus pour améliorer la situation dans le projet de loi 31.