Ottawa et Québec confirment le plafonnement des seuils d’immigration permanente dès 2026, à 500 000 nouveaux arrivants.
Écoutez Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, au micro de l’animateur Paul Arcand qui s'oppose au seuil d'immigration de 500 00 annuellement.
Il semble être difficile pour les autorités de prévoir le nombre d'arrivants, étant donné le nombre de plus en plus élevé de gens qui demande l’asile.
«C'est difficile à dire parce qu'il y a une partie de ces gens-là qu’on ne planifie pas», dit-elle.
«On ne peut pas planifier à l'avance leur arrivée au Québec. Et j'ai en tête particulièrement les demandeurs d'asile qui arrivent maintenant de manière régulière à l'aéroport. On voit que leur nombre va croissant et ça, ça fait en sorte de gonfler le nombre de personnes qui sont sur le territoire québécois. Et c'est pour ça qu'on demande au fédéral d'intervenir parce que là, le Québec assume une trop grande part de l'accueil de ces personnes.»
Selon la ministre, en 2022, le Québec a accueilli davantage de demandeurs d'asile que l'ensemble des provinces des autres provinces canadiennes réunies. Et à ce jour, en 2023, ça continue d'être le cas.
«Ils nous ont annoncé hier qu'ils vont aller de l'avant avec un seuil à 500 000 personnes immigrantes permanentes par année. C'est trop, c'est trop. Parce que si on acceptait notre part de notre poids démographique de ces 500 000, ça voudrait dire qu'il faille accueillir 110 000 personnes par année au Québec pour maintenir notre poids démographique à l'intérieur du Canada? C'est beaucoup trop.»
Elle soutient aussi que le Canada, avec ses seuils d'immigration trop élevés, va contribuer à la hausse de la valeur de l'habitation parce qu'il va manquer de logements, puis également à une hausse de l'inflation.