Alors qu'on entrera samedi dans la quatrième semaine de ce nouveau chapitre du conflit israélo-palestinien, le chroniqueur Jean-François Lépine aborde avec Paul Arcand les conséquences du conflit sur la population de Gaza.
Il explique que 600 000 personnes ont été déplacées et que la bande de Gaza ressemble à un champ de ruine alors que 40% des infrastructures ont été détruites sur le territoire palestinien.
On aborde aussi la question de la catastrophe humanitaire et le manque de carburant pendant que l'armée de Tsahal a encore une fois jeudi bombardé 250 cibles de ce qu'ils considèrent des lieux de rassemblement des membres du Hamas.
À quand l'offensive terrestre?
Jean-François aborde aussi la question de l'offensive terrestre qui divise non seulement l'opinion publique, mais aussi l'opinion des alliers d'Israël, dont le président Joe Biden.
«La première divergence, c'est celle du président Biden, qui a, dès le début, après le massacre du 7 octobre, promis que les États-Unis seraient sans compter derrière Israël et reconnaissait le droit d'Israël à se défendre. [...] Certains éléments du Parti démocrate sont scandalisés par la situation humanitaire à Gaza, mais le président Biden a prévenu Israël des conséquences possibles d'une offensive terrestre.»