L'aide humanitaire tarde encore à se mettre en place dans la bande de Gaza, en Palestine, alors que vingt camions sont entassés près d'un point de passage à Rafah en Égypte et que les troupes israéliennes sont toujours massées aux frontières palestiniennes. Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'est rendu sur place afin de faire débloquer la crise humanitaire.
Écoutez le chroniqueur Jean-François Lépine aborder avec Paul Arcand les 4000 victimes palestiniennes dans le conflit, alors que les civils sont laissés pour contre dans la bande de Gaza.
«Les morgues sont pleines, donc les cadavres pourrissent sur place. Il y a un million de réfugiés dans le sud et beaucoup sont sans toit et sont réduits à boire de l'eau salée pour survivre. La moitié, donc, des deux millions d'habitants de Gaza et maintenant déplacés dans un territoire où il n'y a pas de structure pour les accueillir. C'est absolument une situation absolument extraordinaire.»
Il explique que l'ONU demande que 100 camions par jour puissent entrer sur le territoire palestinien pour aider les Gazaouïs sur le plan humanitaire, mais seule une vingtaine pourraient finir par aboutir sur le terrain dans un avenir rapproché.
Les États-Unis veulent contrer la tyrannie
Jean-François rappelle aussi que le président Biden demandera une aide supplémentaire au Congrès pour aider l'Israël et l'Ukraine dans le combat contre des régimes tyranniques.
On conclut aussi la question de l'offensive terrestre sur le territoire de Gaza qui est prête, alors qu'il ne manque que l'autorisation du politique, dans un contexte où le Hezbollah est au bord de la guerre à la frontière israélo-libanaise.