Depuis l'ultimatum lancé par Israël, environ 1 million de Palestiniens ont été déplacés dans le secteur de Gaza City. Alors que la population totale de la bande de Gaza est de 2,2 millions de personnes, c'est près de la moitié de la population qui a été déplacée. La plupart ont des craintes de ne jamais retourner chez eux et on voit que l'ultimatum des autorités israéliennes s'est transformée en bataille du temps.
Entre-temps, on continue de mettre de la pression sur la frontière alors que les troupes de l’armée israélienne se mobilisaient toujours dimanche à l’approche d’une invasion terrestre imminente dans la bande de Gaza pour neutraliser le Hamas et retrouver des otages israéliens.
Écoutez le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole francophone de l'armée israélienne, aborder avec Paul Arcand la réponse militaire d'Israël, alors que le corridor humanitaire est de plus en plus difficile sur le terrain.
«Les forces de Tsahal, mobilisées et renforcées, sont prêtes à toute éventualité, à tout ordre donné par l'échelon politique le plus élevé, l'échelon militaire, ce qui inclut également des incursions et l'entrée dans la bande de Gaza contre le Hamas [...] Pour l'instant, nous pouvons voir qu'il y a une escalade et espérons qu'elle soit contrôlée. Et puis si par contre le Hezbollah a la mauvaise idée d'attaquer Israël, et bien là, la réaction sera gigantesque.»
Le déplacement des civils palestiniens et la question de l'aide humanitaire qui est de plus en plus complexe
«Au-delà du Hamas, il y a des organismes internationaux qui disent ne plus avoir de médicaments pour soigner les gens dans les hôpitaux. De plus, avoir accès à de l'eau et de ne pas avoir accès à de la nourriture. Je ne parle pas du Hamas là, je parle de certains pays et organismes qui s'expriment. [...] il y a une préoccupation pour des civils, pour des femmes, pour des enfants qui se retrouvent comme pris en otage dans une guerre entre une faction armée et un pays.»
«Tout le régime de Gaza, c'est le Hamas, l'Armée, c'est le Hamas, l'administration civile, Hamas et six le régime islamo fascistes, l'équivalent de Daesh continue à exister. Et bien nous serons menacés toujours, les Gazaouis seront toujours en otage et ce sera toujours horrible.»