Le gouvernement provincial a précisé vendredi son plan visant à «freiner le déclin du français» en doublant les frais de scolarité des étudiants universitaires anglophones, une autre initiative qui pourrait compliquer la vie de plusieurs étudiants étrangers formés au Québec.
Écoutez Pascale Déry, ministre de l'Enseignement supérieur commenter la situation au micro de l’animateur Paul Arcand.
Elle soutient que les écoles francophones en bénéficieront.
Selon cette dernière, les frais de scolarité s’élèvent à 17 000$ annuellement pour un étudiant à l’université.
«C'est clair que ça va avoir un impact. Mais la question qu'il faut se poser, monsieur Arcand, pourquoi est-ce que l'État québécois financerait de manière indéfinie, donc indéfiniment, des étudiants canadiens qui viennent chez nous à des tarifs privilégiés, puis qui quittent après, qui viennent profiter de formations qui nous coûtent, à nous, extrêmement cher?»
Elle ajoute que les frais pour les étudiants québécois restent moins élevés qu’ailleurs, incluant l’Ontario.