Quatrième jour du conflit entre le Hamas et Israël qui affirme mardi matin avoir repris le contrôle des frontières et avoir scellé l'endroit par où sont passés les militants du Hamas qui ont fait un carnage absolument indescriptible, samedi lors d'un festival.
150 personnes seraient toutefois encore détenues en otage, alors qu'on dénombre au moins 260 décès.
Le journaliste indépendant Théophile Simon, qui se trouvait dans le secteur près de la bande de Gaza, décrit ce qu'il voit mardi matin, au micro de Paul Arcand.
«D'un point de vue militaire, on en est à seulement 5,1 kilomètres de la bande de Gaza. Les roquettes tombent à intervalles réguliers. [...] Il y a eu des infiltrations de militants à 30 kilomètres dans la ville de Rafah, qui est une ville arabe au nord de la bande de Gaza. Ça prouve qu'il y a encore des infiltrations, qu'il y a un vrai réseau logistique de tunnels, de planques dans le sud d'Israël, que le Hamas avait préparé en amont.»
Des répliques mortelles
L'armée de l'air israélienne a commencé ses attaques contre des cibles du Hamas dans la Bande de Gaza, même si le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme a mis en garde Israël de ne pas cibler les civils.
L'Organisation mondiale de la santé a demandé l'ouverture d'un couloir humanitaire vers la bande de Gaza. Des pourparlers sont en cours avec les différentes parties.Près de 700 Palestiniens ont été tués lors de frappes d'Israël depuis samedi et 180 000 personnes sont à la rue.
L'ONU a rappelé que le droit international humanitaire interdisait le siège total de la bande de Gaza.