À la suite de la chronique de Frédéric Labelle mercredi, les parlementaires ont décidé de ne pas entendre Alexandre Cormier-Denis, un homme qui prône la théorie du «grand remplacement» et la «remigration», c’est-à-dire la déportation des personnes issues de l’immigration, en consultation publique sur la planification de l’immigration au Québec. Est-ce que nos élus ont pris la bonne décision?
Écoutez Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau aborder la question au micro de Paul Arcand.
Pour Luc, on a malheureusement pris... la bonne décision. Néanmoins, il estime que si on avait pu l'entendre, on aurait pu lui reprocher ses positions complètement démagogues. En exemple, il cite d'ailleurs la situation vécue avec Hérouxville.
«Des gens qui sont radicaux et qui s'expriment dans une société qui est saine, ça peut avoir des avantages, mais la société n'est plus saine, alors on ne peut pas se permettre de les laisser s'exprimer.»
Du côté de Nathalie, elle estime aussi qu'on a pris la bonne décision.
«Il n'y a pas de tolérance possible face à l'intolérance.»