C’est aujourd’hui que la CAQ a déposé son projet de règlement luttant contre l’effritement du français en matière d’affichage commercial.
Il y a donc de nouvelles exigences qui seront imposées dès juin 2025. Cela laisse un an aux commerces pour se conformer à la nouvelle réglementation.
Certains secteurs en seront encore exemptés, mais la surveillance sera d’ici là rehaussée à Montréal, où plusieurs dénoncent le laisser-aller du gouvernement.
Pour en parler, l'animatrice Élisabeth Crête accueille Jean-François Roberge, le ministre de la Langue française et responsable des Relations Canadiennes et de la Francophonie canadienne.
«La règle est assez complexe. Donc, on arrive avec une simplification réglementaire. En ce moment, il y a une norme pour le nom, il y a une norme pour la description, il y a une norme pour la vitrine... On vient éliminer tout ça pour dire, globalement, quand on recule un peu, on regarde la devanture du magasin: il faut une nette prédominance du français, soit au moins les deux tiers en français.»
On écoute le ministre relativement à plusieurs nuances dans l'application de la loi.
On l'écoute...