On imaginait que les négociations dans le secteur public allaient être difficiles, mais le ton se durcit entre les syndicats et le gouvernement.
Dès la semaine prochaine, les 420 000 membres de la CSN, de la CSQ, de la FTQ et de l’APTS vont tenir des assemblées générales pour se doter d'un mandat de grève.
Écoutez la présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Magali Picard, aborder avec Paul Arcand l'inaction du gouvernement, alors que rien n'a avancé.
La présidente se questionne tout d'abord à savoir si les faibles offres du gouvernement ne sont pas un reflet que les travailleuses sont principalement des femmes.
On aborde la question de la rémunération, mais aussi des conditions de travail.
«J'aimerais vous dire que l'eau bouille et qu'on sent qu'on est prêt à passer vers une entente de principe... Pas du tout! La vérité, monsieur Arcand, c'est qu'il ne s'est rien passé depuis que je suis venue vous voir la dernière fois.»
Elle explique qu'elle a eu des discussions avec Sonia LeBel, mais qu'elle aimerait que le premier ministre démontre de la hauteur dans les négociations.
«Je regarde notre premier ministre et [...] je le trouve très maladroit. J'écoutais ce matin son "quick" "quick" de fromage et il y aura pas de la bête bleue pour tout le monde. Et c'est pas une mascotte le premier ministre... c'est grave ce qui se passe.»
On aborde aussi la question de la rétention du personnel et le rappel des employés à la retraite.