Déjà critiqué par certains utilisateurs pour sa billetterie, le service du Réseau express métropolitain (REM) fera-t-il mieux que celui de la Société de transport de Montréal (STM) qui est jugé comme archaïque?
Rappelons l’impossibilité pour les usagers de la STM de recharger la carte OPUS en ligne ou de payer directement avec une carte bancaire aux bornes.
Écoutez Benoît Gendron, directeur général de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), au micro de Paul Arcand.
La complexité de la billetterie pour le REM est dans la cour de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
«Vous ne pouvez pas encore acheter en ligne des billets unitaires. Par contre, vous pouvez aller sur l'application Chrono. Il y a des détaillants sur l'ensemble du territoire pour pouvoir acheter un titre de transport. Ce n'est pas encore accessible cet élément-là.»
Rappelons qu'un étudiant en génie logiciel de l’Université McGill a réussi ce que l’ARTM tarde à faire, soit de programmer un logiciel permettant de recharger la carte OPUS en ligne, directement avec son téléphone cellulaire.
À l'ARTM, on explique qu'un appel d'offres est lancé pour livrer un système sécuritaire.
«C'est le volet de la sécurité qui nous préoccupe par rapport à ce qui a été développé, qui répond à la fois aux normes bancaires et aux assurances, par rapport au vol d'identité potentiel et qui va permettre aux citoyens de pouvoir recharger sa carte OPUS sur l'ensemble du territoire. [...] On a commencé en retard, on doit le dire.»