Les ventes de pesticides ont explosé en 2021 au Québec. Pour la première fois en 30 ans, elles ont atteint 5 millions de kilogrammes d’ingrédients actifs, et ce, malgré les objectifs de réduction de l’utilisation des pesticides que la province s’était fixée.
Louise Vandelac, directrice du Collectif de recherche écosanté sur les pesticides, les politiques et les alternatives (CREPPA) de l’UQAM, discute avec Jérémie Rainville de ce triste record et de ses répercussions.
«Le problème, c'est qu'il y a certains pesticides bio, non pas biologiques, mais ce qu'on appelle des biopesticides, qui ont des effets significatifs. Je pense à la Roténone, par exemple, qui a été retirée du marché et qui est associé au Parkinson.
Écoutez la spécialiste expliquer les autres effets de l'utilisation de ces substances, et de la règlementation insuffisante à ce sujet...