Le Québec pourrait perdre 11% de ses fermes d’ici 12 mois: que peut-on faire pour éviter ce désastre?
Selon Luc Ferrandez, il n’y a rien à faire et on doit laisser aller les fermes laitières puisque le marché est déjà presque saturé en la matière.
«C’est impossible de trouver une solution à court terme. Il faudrait demander de l’argent du gouvernement ou il faudrait demander une entente pour fermer la frontière aux protéines solides du lait. Mais ça ça ne se produira pas, car l’ALÉNA vient d’être renégocié.»
Pour Nathalie Normandeau, c’est un drame dont on ne se remettra jamais. Elle souligne que le fait d’avoir poussé les agriculteurs à avoir des fermes de grosseur industrielle a finalement changé drastiquement le portrait de l’agriculture du Québec.
«Ce qui est nouveau cette année, c’est que même les fermes les plus grosses, les plus rentables, connaissent des difficultés. [...] Chaque fois que le Québec perd l’une de ses fermes, c’est un peu de notre souveraineté alimentaire que l’on perd.»
Nathalie souligne que le gouvernement doit soutenir de façon plus importante le secteur de l’agriculture.
Écoutez l'intégralité des commentaires de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.