La chroniqueuse Bénédicte Lebel relate, jeudi au micro de Paul Arcand, l'histoire troublante d'une éducatrice spécialisée, Véronie Campeau (photo) qui a agressé une élève durant plusieurs années.
Véronie Campeau disait «être en couple» avec sa victime de 13 ans.
Mercredi, elle a plaidé coupable à des accusations de contacts sexuels, incitations à des contacts sexuels et exploitation sexuelle. L’accusée sera de retour en cour au mois de juin.
Histoire troublante
La victime et elle se sont rencontrées en mars 2011 alors que la femme travaillait à l’école secondaire Antoine de Saint-Exupéry à Saint-Léonard.
La jeune victime était vulnérable, une jeune en secondaire un, qui avait des parents toxicomanes.
Selon la chroniqueuse, la famille savait pour la relation de leur enfant avec Véronie Campeau. D'ailleurs, plusieurs membres de l'entourage étaient au courant.
«Plusieurs personnes dans l’entourage de la victime étaient au courant de cette relation n’ont pas agi, n’ont pas dénoncé. Dans les documents judiciaires auxquels on a eu accès, on constate que la mère de l’enfant savait, elle n’a rien fait. Elle se faisait un peu acheté. Véronie Campeau lui prêtait de l’argent. Son oncle savait, des amis, la mère d’un ami...»
Autre sujet traité dans les actualités judiciaires :
- Incendie criminel? Le restaurant «Nuits de Beyrouth» a encore une fois été visé. Ce commerce situé sur le boulevard Curé-Labelle a notamment été visé à deux reprises, en l'espace de seulement 24 heures, en novembre dernier. C’est un de plusieurs établissements touchés dans une affaire d’extorsion.