Il y a trois ans décédait Henri Richard à la suite de complications liées à la maladie d’Alzheimer.
Son cerveau a été légué à la science, comme le désirait la famille.
Les conclusions de l'examen démontrent que M. Richard, qui n'a jamais porté de casque au cours de sa carrière, souffrait aussi d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC).
Précisons que l'ETC est causé par des traumatismes cérébraux à répétition.
Alain Crête et Paul Arcand en ont discuté avec le fils de Henri Richard, Denis.
«J'ai été un peu surpris, surpris oui et non. Surpris parce que je ne pensais pas qu'il y avait nécessairement un lien entre l'ETC et l'Alzheimer. Mais, un coup qu'on sait ça, effectivement ce n'est pas surprenant avec le nombre de coups à la tête qu'il a reçus.»
«Ma mère m'a confirmé que quand Henri avait une mauvaise présence sur la glace, il revenait au banc et se frappait la tête sur le bord de la bande. Je pense qu'il était assez intense. […] C'est arrivé plusieurs fois qu'il avait des réactions un peu démesurées. C'est son caractère qui est comme ça. On ne se doutait pas du tout que ça venait probablement de l'ETC.»