Alors que François Legault a fait parvenir une lettre à Justin Trudeau concernant le chemin Roxham et que La Presse laissait entendre lundi matin que 25 000 demandes de permis de travail seraient actuellement en attente, on se demande comment se portent les organismes qui viennent en aide aux migrants et qui doivent composer avec une très haute demande avec peu de moyens.
Écoutez la directrice des initiatives sociales au Collectif Bienvenue, Maryse Poisson, aborder avec Paul Arcand les difficultés pour les migrants de trouver un logement et un travail et les ressources qui sont de plus en plus difficiles à obtenir.
«On n'a jamais vu ça des délais aussi longs du gouvernement fédéral pour obtenir un permis de travail»
Elle explique que la plupart des migrants vont tenter de bâtir un plan d'emploi en fonction des compétences qu'ils détenaient dans leur pays d'origine, mais que sans permis de travail, ils sont condamnés à demeurer sur l'aide sociale. Elle aborde aussi la difficulté de trouver de bons logements, alors que les pires propriétaires offrent leurs logements les plus insalubres aux demandeurs d'asile, qui se voient souvent dans l'incapacité de lever des drapeaux rouges tant pour les logements que pour les abus dans certains cadres d'emploi.
On l'écoute...