Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, discute avec Louis Lacroix de leurs demandes potentielles, à l'occasion du renouvellement des conventions collectives.
La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement affirme qu'elle souhaite miser sur le «sectoriel», en d'autres mots, ce qui concerne le quotidien des enseignants.
À cet effet, elle mentionne la composition des classes, qui serait à revoir. «Si nous avons le même constat et que l'on s'assoit ensemble, ça ne prendra pas des années pour négocier et nous trouverons des solutions», affirme-t-elle
Toutefois, elle indique toutefois que, parmi les nombreuses dates proposées par la Fédération des syndicats de l’enseignement pour négocier, seul le 20 janvier avait été retenu.
Effectivement, la fédération du réseau scolaire de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la fédération des syndicats de l'enseignement, la FSE, et les autres fédérations de syndicats en négociations se rassemblent aujourd'hui «pour donner de l'énergie à l'équipe de négociations».
Pourtant, «à plusieurs reprises, la présidente du Conseil du trésor a mentionné dans les médias que les choses devaient se dérouler rapidement, qu'elle avait donné des mandats, et que ces rencontres-là devaient rapidement donner des solutions», affirme Mme Scalabrini.
«On souhaite que ce ne soit pas un jeu de négociations qui dure pendant un an comme on l'a souvent vu. Aujourd'hui, c'est l'avant-match, mais c'est important. Ce seront des négociations difficiles.»
Écoutez l'intégralité des explications de Josée Scalabrini...