Un homme qui a tué sa conjointe il y a six ans en Montérégie a obtenu une semi-liberté, ce qui représente « une déception totale » pour la famille.
En 2016, Daniel Déry, 66 ans, a tué sa conjointe, Francine Bissonnette dans leur maison de Chambly au terme d'une dispute au sujet de la vente de la propriété. Il a frappé et poussé la femme avant de l’étrangler avec une ceinture.
Il a écopé de 12 ans de détention après avoir plaidé coupable à une accusation réduite d’homicide involontaire.
L’agente de libération de Déry estime que son discours et son attitude ont évolué au fil du suivi criminologique. Au départ, il rejetait le blâme sur la victime et démontrait peu d’empathie envers elle
Propos difficiles à accepter
À l’audience devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada la semaine dernière, il a dit ne pas se rappeler avoir étranglé la victime, puisqu’il aurait fait un « black-out ».
D’après lui, si la dispute avait eu lieu le jour plutôt que la nuit, il n’aurait jamais commis l’homicide. Il aurait plutôt « quitté les lieux pour aller prendre l’air, ou [aurait] été voir ses enfants pour en discuter. »
« Pour la fille de la victime, Geneviève Caumartin Bissonnette, c’est une décision difficile à accepter, mais aussi des propos difficiles à accepter. »