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La revue de presse de Louis Lacroix
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«Je suis déçu parce que des solutions, il y en avait»
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Ayant refusé de prêter serment au roi d’Angleterre plus tôt cette semaine, les trois députés du Parti québécois n’ont pu rentrer au Salon bleu, jeudi. Quoique singulière, la scène n'a pas donné lieu à des débordements.
Jusqu'à la dernière minute, les élus péquistes croyaient avoir une chance de pénétrer dans la salle, mais la nouvelle présidente de l'Assemblée Nationale, Nathalie Roy, en a décidé autrement.
Selon Philip Rodrigue-Comeau, journaliste de Cogeco Nouvelles, cette tentative ratée des trois péquistes s'est déroulée dans le respect.
Le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon, a notamment rebroussé chemin de manière sereine, en espérant que lui et ses collègues pourront y entrer avant Noël.
À cet effet, Québec solidaire a déposé un projet de loi visant à rendre le serment facultatif, un peu plus tôt en journée.
«En l’espace de quelques semaines, tout le monde est d’accord. Même André Fortin au Parti libéral du Québec en fait une mission d’abolir la monarchie britannique. Les choses évoluent dans la bonne direction et pas mal plus vite que ce qu’on a connu au cours des décennies précédentes. On va continuer à se tenir debout et on va continuer à respecter le fonctionnement de l’institution. Je ne vous cache pas que j’ai hâte de pouvoir entrer dans le Salon bleu.»
En fin d'après-midi, le chef du PQ a commenté l'affaire au micro de Patrick Lagacé, à l'émission Le Québec maintenant.
Il n'a pas caché sa déception, notant au passage qu'il y avait des pistes de solutions afin de ne pas en arriver là.
